Une nouvelle thérapie génique
Ce sont des chercheurs de Houston qui ont mis au point ce qu’ils ont nommé une "thérapie génique suicide" pour traiter le cancer de la prostate.
Elle fonctionne de la manière suivante : des cellules cancéreuses génétiquement modifiées envoient un message afin d’être anéanties par les médicaments et le système immunitaire du patient.
Les scientifiques ont eu recours à un adénovirus qui a transmis le virus de l’herpès dans les cellules cancéreuses. Les chercheurs ont observé que cela créait la fabrication d’une enzyme (la thymidine kinase, TK). Ils ont alors administré un remède courant (le valaciclovir) contre l’herpès aux patients. Ils ont constaté que ce médicament combat à la fois l’ADN de l’herpès et les cellules cancéreuses responsables de la fabrication de la TK.
L’intérêt de ce traitement ? Il permet, par une voie détournée de prévenir le système immunitaire du patient qui, par ricochet lutte contre le cancer. Il agirait donc à la manière d’un « vaccin » pour le corps humain.