Des différences tarifaires importantes
Il n’est pas possible de donner une estimation générique du coût moyen par mois d’une complémentaire santé. De nombreux critères entrent en jeu et expliquent les différences de prix entre les formules proposées par les organismes de complémentaire santé.
en fonction des garanties souscrites
Souscrire une mutuelle qui ne prend en charge que le ticket modérateur ou uniquement les garanties liées à une hospitalisation revient moins cher que de souscrire une complémentaire santé qui rembourse les dépassements d’honoraires, propose un forfait intéressant pour les implants dentaires, etc.
Être mieux couvert a un coût qui explique la différence tarifaire entre les mutuelles discount et les mutuelles premium.
en fonction de l’âge
L’âge est également un des critères utilisés pour fixer le prix des cotisations mensuelles d’une mutuelle. Les personnes âgées consultent plus souvent leur médecin traitant et des médecins spécialistes. Elles suivent des traitements plus lourds et ont plus de risques d’être hospitalisées.
Leur couverture santé engendre donc plus de frais pour les organismes de complémentaire santé que celle d’un jeune actif de moins de 30 ans. Ces derniers en tiennent donc compte dans l’établissement des tarifs.
La composition du foyer peut également être prise en compte. Une mutuelle familiale sera plus chère qu’une mutuelle pour jeunes actifs célibataires et sans enfants.
en fonction de la nature de la mutuelle
Une complémentaire santé individuelle a des tarifs plus élevés qu’une complémentaire collective car elle ne peut pas faire peser le risque inhérent à toute activité d’assurance sur un nombre aussi élevé d’assurés que celui d’un contrat collectif.
Par ailleurs, le ressenti financier d’une complémentaire santé collective, telle que la mutuelle d’entreprise, est moins lourd pour les assurés puisqu’une partie des cotisations sont prises en charge par l’employeur. Elle coute donc moins cher et n’est pas entièrement à la charge du salarié.
Le prix moyen d’une mutuelle
Une fois ces considérations prises en compte, il est toutefois possible de relayer certaines études qui ont tenté de définir le prix moyen d’une complémentaire santé. Ainsi, selon le Haut conseil pour l’avenir de l’assurance maladie (HCAAM), le montant des primes en 2021 étaient en moyenne de :
- 830 euros par an (soit 69 euros par mois) pour les 25-45 ans ;
- 1 490 euros par an (soit 124 euros par mois) pour les 66-75 ans ;
- 1 475 euros par an (soit 122 euros par mois) pour les plus de 75 ans.
Comment comparer le prix des mutuelles ?
Avant de souscrire une mutuelle santé, il est important de comparer les tarifs des différents acteurs du secteur en demandant des devis. Il est possible de faire cela de chez soi, sans se déplacer, à n’importe quelle heure à l’aide des comparateurs en ligne de mutuelles comme celui proposé par ADP Assurances que vous pouvez utiliser en cliquant ici.
Vous obtiendrez plusieurs devis gratuits et sans engagement qui vous permettent de comparer les garanties proposées et le montant des cotisations mensuelles. Vous pouvez même souscrire en ligne la mutuelle que vous avez choisie.
Souscrire une mutuelle moins chère
Même si vous êtes actuellement couvert par une complémentaire santé individuelle, vous avez la possibilité de changer de mutuelle sans attendre la date d’échéance du contrat.
La résiliation infra-annuelle des mutuelles santé vous permet de résilier à tout moment et sans frais votre contrat et ainsi pouvoir profiter de conditions financières plus avantageuses.
Toutefois, pensez à bien vérifier le niveau des garanties du nouveau contrat par rapport à l’ancien. Le recours à un comparateur en ligne permet d’avoir une vision claire des différentes offres et ainsi d’économiser sans revoir à la baisse la qualité de la prise en charge.
Pour aller plus loin : Ai-je besoin d’une mutuelle avec la réforme 100 % Santé ?
La réforme 100 % Santé est souvent présenté comme la possibilité de bénéficier de lunettes, d’audioprothèses ou de prothèses dentaires sans avoir de reste à charge à payer, ce qui peut conduire à s’interroger sur la pertinence de conserver une mutuelle pour ces garanties.
Il faut donc préciser que le dispositif 100 % Santé s’appuie en grande partie sur les complémentaires santé. Les patients qui n’en ont pas ne peuvent pas bénéficier de la prise en charge intégrale car celle-ci est répartie entre la sécurité sociale et la mutuelle.