Diminution de la dépendance mais hausse des gênes au quotidien
Au-delà du simple calcul de l’espérance de vie, il est plus révélateur aujourd’hui de s’intéresser à l'écart entre l'espérance de vie totale et l'espérance de vie en bonne santé. Cet écart reste constant et les séniors vivent plus longtemps sans être dépendants. Ce constat découle de deux études menées en Angleterre à 20 ans d’intervalle, et publiées dans la revue scientifique The Lancet.
Cependant, les chercheurs émettent un bémol à ces résultats positifs, puisque lorsque l’on s’intéresse aux capacités fonctionnelles et aux handicaps légers chez les personnes âgées, ces dernières connaissent une hausse des gênes quotidiennes.
Pour rappel, le degré de dépendance d’une personne âgée dépend du niveau des limitations fonctionnelles et des restrictions d’activités qu’elle subit (et non directement de son état de santé en tant que tel).
À titre d’exemple, on enregistre une hausse des douleurs articulaires, des problèmes de visions. Des situations qui ne sont pas invalidantes mais représentent des freins au quotidien.