Qu’est-ce que la CSG ?
La CSG, ou contribution sociale généralisée, est un prélèvement social qui s’applique sur les revenus d’activité (salaires, bénéfices) et de remplacement (indemnités journalières, pension de retraite, allocation chômage, etc.) ainsi que sur certains revenus du patrimoine comme les revenus fonciers ou l’épargne salariale.
Elle participe au financement de la sécurité sociale et de l’assurance chômage.
Quelles conséquences en cas de hausse de la CSG ?
Selon les calculs de la CNSA, une augmentation de 0,28 point de la CSG permettrait de récolter 4 milliards dès 2023 et 5 milliards en 2030. Elle couvrirait donc une partie des besoins estimés pour financer la perte d’autonomie.
Pour les salariés qui touchent un revenu égal au SMIC, cette augmentation se traduirait par une baisse de salaire d’une cinquantaine euros par an.
Toutefois, la CNSA ne se prononce pas sur la mise en œuvre concrète de cette mesure, à savoir si cette hausse serait la même pour tous les revenus sur lesquels la CSG est prélevé. Cet organisme précise que prendre appui sur la CSG pour financer les besoins de la cinquième branche de la sécurité sociale, créée durant l’été 2020, permet de bénéficier d’une source de financement équitable qui touche l’ensemble de la population en fonction de leurs revenus.
La CSG, déjà en partie utilisée pour financer la dépendance
Ce n’est pas la première fois que la CSG est envisagée comme une source possible de financement de la dépendance. La loi de financement de la sécurité sociale de 2021 a d’ailleurs réaffecté 0,15 point de la CSG de la CADES (Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale) vers la CNSA. Mais cette réaffectation ne permet de mobiliser que 2,3 milliards d’euros, ce qui n’est pas suffisant pour répondre aux besoins futurs liés en matière de dépendance.