Le nouveau traitement révolutionnaire de l’hépatite C coûtera moins cher

Le traitement pour guérir l’hépatite C coûtera finalement 41 000 euros

Le ministère de la Santé a indiqué dans un communiqué qu’un accord avait été trouvé avec le groupe pharmaceutique américain.

Le traitement de l’hépatite C portera sur une durée de 12 semaines et coûtera finalement 41 000 euros. Les négociations ont ainsi permis d’obtenir le prix le plus bas d’Europe.

Marisol Touraine, la ministre de la Santé, rappelle par ailleurs que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale de 2015 a prévu de mettre en place un mécanisme de régulation pour faire supporter aux laboratoires pharmaceutiques le dépassement des dépenses consacrées aux traitements, lorsque ceux-ci dépasseront le plafond déterminé chaque année dans l’Objectif national des dépenses d’Assurance maladie.

L’accord trouvé avec Gilead clôt la période d'autorisation temporaire d'utilisation.

Le laboratoire américain devra par ailleurs rembourser à l'Assurance maladie la différence entre le prix pratiqué pendant cette période et le nouveau prix qui vient d’être fixé.

D’autre part, le ministère de la Santé rappelle que la participation financière de l’assuré pour ce médicament serait supprimée. Il sera donc pris en charge à 100 %. L’Assurance maladie effectue le remboursement des soins directement au laboratoire en question.

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Sur le même sujet : vers un remboursement des médicaments inefficaces ?

Pour apaiser les tensions et restaurer la confiance des patients, certains laboratoires proposent désormais de rembourser les médicaments inefficaces. Cette démarche, encore rare, pourrait révolutionner le rapport entre les patients et les industries pharmaceutiques. En effet, les entreprises comme Gilead Sciences et AbbVie ont commencé à mettre en place des programmes de remboursement basés sur l'efficacité des traitements.

Ce type de politique offre plusieurs avantages :

• Renforcement de la transparence et de la confiance entre les patients et les laboratoires.
• Incitation pour les laboratoires à développer des traitements réellement efficaces.
• Réduction du gaspillage financier en assurant que chaque euro dépensé contribue à l'amélioration de la santé des patients.

Un exemple à duivre pour l'industrie pharmaceutique ?

L'initiative de rembourser les médicaments inefficaces pourrait-elle devenir une norme dans l'industrie pharmaceutique ? Des organisations comme l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et des entités gouvernementales surveillent de près ces nouvelles pratiques. Si les résultats s'avèrent positifs, cette approche pourrait s'étendre à d'autres traitements coûteux, améliorant ainsi l'accès aux soins et la satisfaction des patients.

Cependant, certains experts restent sceptiques. Ils soulignent que le remboursement des médicaments inefficaces pourrait augmenter les coûts administratifs pour les laboratoires et, paradoxalement, les pousser à augmenter les prix pour compenser ces nouvelles dépenses. Il est donc crucial de suivre l'évolution de cette tendance pour en mesurer les véritables impacts sur le système de santé global.