Les pays pauvres et en développement, premiers touchés par le dérèglement climatique
Les activités humaines, avec l’utilisation massive des combustibles fossiles tels que le charbon, le pétrole et le gaz naturel, ont rejeté des quantités importantes de gaz à effet de serre, responsables du dérèglement climatique.
Canicules, cyclones, typhons, pluies diluviennes : chaque aléa climatique a, ou aura, de potentiels effets négatifs sur la santé. Par ailleurs, les pays pauvres ou en développement n’ayant pas de bonnes infrastructures de santé seront moins enclins à faire face à la situation sans assistance.
« Entre 2030 et 2050, on s’attend à ce que le changement climatique entraîne près de 250 000 décès supplémentaires par an, dus à la malnutrition, au paludisme, à la diarrhée et au stress lié à la chaleur », indique un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Nicholas Stern, professeur à la London School of Economics, affirmait récemment lors d’une conférence à Paris que la santé « pourrait être l’une des clés de la prise de conscience de la question climatique ».
Pour ce spécialiste du changement climatique, « la question est notamment en train de faire bouger les lignes en Chine, où les affections des voies respiratoires pourraient coûter jusqu’à 10 points de PIB à l’économie chinoise d’ici 2030 ».