La baisse des capacités cognitives et de la mémoire
Les chercheurs ont effectivement mis en lumière une différence notable en ce qui concerne les personnes appareillées et celles qui ne le sont pas.
Il faut savoir que près de 2/3 des septuagénaires subissent déjà une baisse de leur audition.
Isolement et état dépressif sont parmi les principales conséquences évoquées. De nombreuses recherches ont déjà mis en lumière le lien entre les problèmes auditifs et les facultés intellectuelles, ainsi que les répercussions sur la vie quotidienne et sociale.
Ce que prouve cette nouvelle étude, c’est que « la prise en charge de ces troubles de l'audition, avec un appareil d'aide auditive, a un impact positif et freine le déclin intellectuel », affirme Hélène Amieva, épidémiologiste de l'Inserm. Il existe donc des solutions.
Le rôle des audioprothèses sur la mémoire et la lutte contre le déclin cognitif
Le déclin auditif peut entraîner une réduction des stimuli sonores que le cerveau reçoit. Cette diminution peut contribuer à une moindre stimulation cognitive, ce qui augmente le risque de déclin cognitif et de démence.
En améliorant l'audition, les prothèses auditives fournissent une stimulation mentale constante, ce qui aide à maintenir l'activité cognitive et à prévenir le déclin de la mémoire.
En outre, améliorer l'audition permet de réduire l'effort cognitif nécessaire pour comprendre les sons. En effet, lorsque l'audition est défectueuse, le cerveau doit travailler plus dur pour interpréter les sons, ce qui réduit ses ressources disponibles pour d'autres tâches.
Les prothèses auditives allègent cette charge et permettent au cerveau de se concentrer sur d'autres activités importantes pour la mémoire et les fonctions intellectuelles.