Payer en fonction de l’efficacité des médicaments
L’idée de payer en fonction de l’efficacité des médicaments n’est pas totalement nouvelle. Certains laboratoires pharmaceutiques comme Roche proposent déjà un programme de suivi de patients qui va dans ce sens.
Prenons des exemples parlants.
Le laboratoire Celgene commercialise un traitement contre le myélome multiple (l'Imnovid®) qui coûte 8900 euros par mois, remboursé entièrement par l'Assurance Maladie. Ce médicament n’est efficace que chez près d’un tiers des patients.
La firme américaine a donc mis en place un système de suivi individuel permettant d’évaluer la réponse de chaque malade et propose le remboursement du prix du médicament s’il ne se montre pas aussi efficace qu’annoncé.
Le Sovaldi, le nouveau traitement innovant contre l’hépatite C, coûte 41000 euros par patient. Le laboratoire américain Gilead, son fabricant, propose également de rembourser une bonne partie de cette somme en cas d’échec du traitement.
L'ouverture à la concurrence des médicaments contre l'hépatite C
Dans un contexte de rationalisation des dépenses de santé, l'ouverture à la concurrence des médicaments contre l'hépatite C représente une avancée significative. Cette mesure, mise en place par l'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM), vise à réduire les coûts tout en maintenant l'efficacité des traitements.
L'arrivée de nouveaux acteurs sur le marché devrait permettre une baisse des prix et un meilleur accès aux soins pour les patients atteints d'hépatite C. Cette initiative s'inscrit dans une démarche plus large de maîtrise des dépenses de santé, tout en garantissant la qualité des traitements proposés aux patients.