Versement d’une rente ou d’un capital
Comme tout contrat d’assurance, une garantie dépendance prévoit le versement d’une somme d’argent lorsqu’une des garanties couvertes est mise en œuvre. Ici, la garantie correspond à la perte d’autonomie.
Selon le contrat souscrit, le degré de dépendance requis pour percevoir l’argent prévu diffère. Ce point est détaillé plus bas dans l’article.
Le versement peut se faire sous la forme d’un capital et/ou de rentes mensuelles. Le capital est une bonne solution pour le maintien à domicile. Il permet de couvrir certains frais d’aménagements dont le montant n’est pas entièrement pris en charge par les aides publiques.
Quant à la rente, elle permet d’augmenter les revenus de la personne âgée dépendante et s’ajouter ainsi à sa retraite, à sa pension ou à son minimum vieillesse.
Les deux solutions ont donc leur avantage.
Financement d’un maintien à domicile, d’un placement en Ehpad ou d’un hébergement chez un accueillant familial
Les rentes ou le capital versés peuvent être utilisés pour financer les dépenses provoquées par la perte d’autonomie de l’assuré. Leur utilisation n’est pas encadrée comme cela est le cas pour les assurances obsèques. Pour ces dernières, l’argent versé ne peut être utilisé que pour le financement des funérailles.
En matière d’assurance dépendance, l’usage de la rente ou du capital est libre. L’assuré peut donc utiliser cet argent aussi bien dans le cadre d’un maintien à domicile que d’un hébergement en Ehpad ou chez un accueillant familial.
Si la rente ou le capital est utilisé pour le maintien à domicile de la personne âgée dépendante, les frais qui peuvent être couverts sont divers : équipement du logement, paiement des différents prestataires (portage des repas, auxiliaire de vie, etc.), etc.
Niveau de dépendance couvert
Chaque contrat d’assurance dépendance détermine le niveau de perte d’autonomie pris en charge. C’est un point important à savoir. Ce n’est pas parce qu’un assuré remplit les conditions pour bénéficier de l’APA par exemple, qu’il va automatiquement remplir les conditions pour faire jouer sa garantie dépendance.
Bien que beaucoup de contrats se fient à la grille AGGIR pour estimer le degré de dépendance, ils peuvent également fixer leur propre échelle de perte d’autonomie.
De plus, ils ne sont pas liés par les certificats du médecin traitant. C’est leur médecin expert qui détermine le niveau de dépendance de l’assuré dans la plupart des cas.
Enfin il est important de bien vérifier les risques couverts, notamment si le contrat couvre uniquement la dépendance totale ou s’applique également à la dépendance partielle.
Age de souscription d’une assurance dépendance
La souscription d’une assurance dépendance n’est pas soumise à un âge minimal. La plupart des assurés en souscrivent une aux alentours de 60 – 65 ans. Il peut être judicieux de souscrire ce contrat un peu plus tôt, vers 50 ans par exemple, afin de bénéficier de cotisations plus faibles.
En revanche, souscrire avant 50 ans n’est pas avantageux car il s’agit d’un contrat à fonds perdus. Si aucune perte d’autonomie ne survient, l’argent versé durant toutes ces années est perdu.
A savoir : certaines assurances fixent un âge limite au-delà duquel elles n’acceptent pas de nouvel assuré. Ce plafond se situe généralement autour de 70 – 75 ans.
Contrat individuel ou collectif
Certaines entreprises proposent à leurs salariés des contrats collectifs d’assurance dépendance. Ce type de contrats peut être avantageux au niveau du montant des cotisations. Il convient toutefois de bien vérifier les garanties et le niveau de perte d’autonomie couvert.
Il est également possible de souscrire un contrat individuel qui permet de mieux correspondre aux attentes de l’assuré.