Un nouveau scandale de santé publique ?
Le Mysimba est un médicament anti-obésité qui combine deux principes actifs dont on connaît les risques.
Le naltrexone est prescrit pour traiter la dépendance à l'alcool et le bupropion est utilisé comme antidépresseur et pour le sevrage tabagique.
Le Mysimba repose donc sur un principe de contrôle du système nerveux central à l’instar du Mediator ou du Sibutral, deux médicaments dont la dangerosité a clairement été démontrée.
La revue Prescrire a d’ailleurs indiqué que ce médicament constitue « une régression majeure pour la santé des patients ».
Parmi les effets indésirables de ce coupe-faim, l’EMA cite des troubles gastro-intestinaux liés au système nerveux central.
« Des incertitudes subsistent en ce qui concerne les résultats cardiovasculaires à long terme », reconnaît l'Agence européenne du médicament.
L’organisation indique cependant que les résultats intermédiaires d'un essai clinique sont rassurants par rapport aux risques de pathologies cardiovasculaires graves liés à ce coupe-faim.