Certaines aides financières sont mises en place pour accompagner les agents publics dans la souscription d’une complémentaire santé. Depuis novembre 2011, les établissements publics ainsi que les collectivités locales peuvent participer au financement de la couverture santé des agents publics qui dépendent d’eux. Cette participation financière peut prendre deux formes :
- un tarif préférentiel lors de la souscription d’une mutuelle labellisée : les organismes concernés diffèrent selon la profession des agents publics. Pour ceux qui dépendent du ministère de l’Education Nationale, il s’agit de la MGEN. Pour la fonction publique hospitalière, il s’agit de MHN ;
- le versement d’une aide financière en cas de souscription à une autre complémentaire santé. Il existe de nombreuses offres en matière de contrats individuels de mutuelles pour fonctionnaires. Ces derniers ont la particularité de prendre en compte les spécificités liées au statut professionnel des assurés.
La mise en place progressive d’une protection sociale complémentaire
Les annonces faites par la ministre de la Transformation et de la Fonction publique permettent d’en savoir plus sur cette future protection sociale complémentaire à destination des fonctionnaires. Sa mise en œuvre sera progressive et selon un calendrier différent pour les trois fonctions publiques.
Concernant la fonction publique de l’Etat, la première étape consiste en la mise en place d’une participation de 15 euros dès 2022. Elle doit correspondre à 25 % des cotisations, le gouvernement estimant ces dernières à 50 – 60 euros. Cette participation devra monter à 50 % d’ici 2024.
Les fonctions publiques hospitalière et territoriale bénéficieront d’un agenda plus large avec 2026 comme date butoir pour la participation à hauteur de 50 % pour le paiement des cotisations des agents.
L’ensemble des agents publics sont concernés, ce qui inclut également les contractuels. Au total, ce sont 5,5 millions de personnes qui vont pouvoir bénéficier de ce nouveau dispositif. Le coût de celui-ci est estimé à 2 milliards d’euros.