Nos smartphones et nos tablettes contiennent de Les avantages qui peuvent être tirés de l’utilisation de ces objets de santé connectés en pédiatrie sont importants. Néanmoins, la généralisation de ces dispositifs ne peut se faire tant que certaines questions ne sont pas réglées, comme leur prise en charge, la consultation des données, etc.
Pourquoi utiliser des objets de santé connectés en pédiatrie ?
L’intérêt de ces dispositifs pour les enfants doit être envisagé selon deux angles différents : d’une part, pour quelle pathologie peuvent-ils être utilisés ? d’autre part, quels sont les avantages que peuvent en retirer à la fois le jeune patient, ses parents et ses médecins ?
Les pathologies pédiatriques pour lesquelles les objets de santé connectés peuvent se révéler pertinents
Les dispositifs qui existent actuellement et qui ont des résultats plutôt satisfaisants concernent principalement des maladies chroniques. Ils ont ainsi vocation à accompagner l’enfant ou l’adolescent dans la prise en charge quotidienne de sa maladie et de son traitement.
C’est, par exemple, le cas de Novi-chek qui s’adresse aux jeunes patients dont on vient de diagnostiquer un diabète de type 1. L’application mise sur une approche ludique sous forme de jeux et de quizz pour sensibiliser le patient à l’importance des contrôles de la glycémie et pour lui apprendre à vivre au quotidien avec cette maladie.
Les avantages offerts par ces objets de santé connectés
L’utilisation de ces dispositifs permet
- de rendre la coopération du jeune patient plus facile grâce à leur aspect ludique et leur fonctionnement intuitif ;
- d’assurer un meilleur suivi de la maladie avec un relevé régulier de certaines données, ce qui peut être très pertinent entre deux rendez-vous médicaux ;
- de conférer au jeune patient une plus grande autonomie dans la gestion de sa maladie et ainsi de l’aider à vivre avec au quotidien ;
- de partager plus facilement les données avec les professionnels de santé.
Quelle est la prise en charge de ces dispositifs connectés ?
Tout comme le remboursement des objets de santé connectés
- avoir la qualité de dispositif médical ;
- être inscrit sur la liste des produits et prestations remboursables (LPPR) ;
- détenir la certification CE ;
- être prescrit par un médecin.
Les organismes de complémentaire santé sont également encore peu nombreux à proposer une prise en charge de ces objets de santé connectés.
Quelle sécurité pour les données de santé enregistrées ?
Parmi les questions qui doivent être résolues avant d’envisager une réelle généralisation des objets de santé connectés pour les enfants ainsi que leur éventuelle prise en charge par la sécurité sociale et les mutuelles, deux sont étroitement liées : l’accès et la sécurité des données.
Les données de santé sont des données sensibles qui ne doivent pas être cédées à des tiers. Il est donc essentiel que leur stockage soit extrêmement sécurisé. Mais, en même temps, il est essentiel de faciliter leur accès par les professionnels de santé.
En l’état actuel des choses, chaque acteur a développé sa propre plateforme d’accès. Or la multiplication de ces dernières risque de décourager les médecins qui n’auront pas le temps de se connecter à plusieurs plateformes et à rechercher les différentes données.
