La diminution du reste à charge : l’attrait principal des réseaux de soins actuellement
Parmi les prestations proposées par la plupart des complémentaires santé, l’affiliation à un réseau de soins est de plus en plus fréquente.
Elle permet aux assurés de bénéficier de tarifs négociés auprès d’une sélection de professionnels de santé. L’intérêt majeur est donc de réduire le reste à charge.
D’ailleurs, les secteurs médicaux concernés sont les soins dentaires, l’optique et l’audition. Or, ce sont les 3 secteurs visés par le reste à charge zéro.
Bien entendu, les réseaux de soins offrent d’autres avantages aux assurés comme des services d’analyse des devis, un accompagnement dans la prévention, une aide pour s’orienter dans le système de soins.
L’autre principal avantage offert par les réseaux de soins est le tiers payant. Les patients n’avancent pas les sommes qui sont remboursées à la fois par la sécurité sociale et par la complémentaire santé.
C’est donc une incitation financière qui ne doit pas être négligée. C’est d’ailleurs sur les réseaux de soins que s’appuient les offres de mutuelle sans avance de frais.
Les réseaux de soins doivent se repositionner pour conserver leur attractivité
Un reste à charge zéro généralisé pour certains soins dentaires, pour les paires de lunettes ou pour les audioprothèses va réduire l’attrait des réseaux de soins pour les patients. En effet, les tarifs négociés ne seront plus une valeur ajoutée pour les soins et les équipements concernés par ce reste à charge nul.
Néanmoins, les négociations actuelles s’orientent vers un reste à charge nul applicable qu’à certains soins ou équipements. Les réseaux de soins vont donc conserver leur attractivité sur ceux qui seront exclus du dispositif.
Mais cela ne suffira pas pour inciter les assurés à passer par les réseaux de soins. Ces derniers devront donc renforcer le rapport qualité-prix des prestations réalisées par les professionnels de santé affiliés. Ils devront ainsi rassurer les patients sur la qualité des matériaux utilisés, par exemple pour les implants dentaires.
Afin de perdurer, ils devront également consolider leurs offres de services en matière de prévention et d’accompagnement au sevrage tabagique. Il faut que leurs prestations apportent une réelle valeur ajoutée afin d’attirer les assurés.
En conclusion, la réforme du reste à charge zéro va inévitablement impacter le fonctionnement des réseaux de soins. Mais ces derniers vont conserver leur attractivité en développant des services adaptés aux besoins des assurés et en impliquant encore plus les professionnels de santé dans le réseau.