176 études scientifiques passées au crible
Selon un sondage Ipsos publié en 2012, 56 % des Français ont recours à cette médecine alternative.
De fait, cette franche de la population recherche en priorité des mutuelles où la médecine douce est bien prise en charge. Elle peut également être amenée à privilégier les mutuelles qui remboursent l’ostéopathie.
Pourtant, le conseil australien a déclaré qu’il n’existait « aucune preuve d'une quelconque efficacité de l'homéopathie sur la santé ».
Pour avancer de telles conclusions, l’organisme a analysé 176 études scientifiques. En plus de ces études, des évaluations réalisées par des particuliers et des groupes de soutien ont été prises en compte, soit un total de 225 études menées sur 65 maladies.
Dans le cadre de ces études, un groupe de patients était traité avec de l’homéopathie tandis que l’autre groupe « témoin » recevait un placebo ou un médicament classique à l’efficacité prouvée. La conclusion est implacable et affirme qu’il n’existe aucune preuve de l’efficacité de cette médecine pour soigner les humains.
Le peu d’études présentant un effet réel de l’homéopathie sur la santé n’ont pas été prises en compte : soit leur méthodologie était jugée médiocre par le conseil australien soit le nombre de participants était trop peu élevé.
De son côté, un professeur de pharmacologie au CHU de Caen a affirmé que les dilutions étaient si importantes qu’il y avait peu de chance de retrouver un principe actif dans les traitements.