Quelles conséquences pour le système français ?
Aujourd'hui, en France, deux entités interviennent dans le remboursement des prestations santé : la Sécurité sociale et les organismes complémentaires.
Or cette coexistence coûte cher puisque les frais de gestion s'élève à 7,2 milliards d'euros pour les organisations qui dépendent de la Sécurité sociale et à 6,2 milliards pour les complémentaires.
Ces dépenses pèsent d'autant plus lourd dans le budget du gouvernement que celui-ci soutient l'accès aux assurances santé au travers d'aides fiscales et sociales, situation partiellement corrigée grâce à la loi des finances pour 2014.
Plus concrètement, le CAE suggère de mettre fin à cette coexistence et d'unifier le système par un nouveau mode de gestion.
Deux propositions ont été faites : soit une gouvernance publique avec un pilotage dissocié de l'offre de soins, soit une gouvernance assumée par les assureurs dans les limites d'une concurrence contrôlée.
Même si ces propositions ont encore un long chemin à parcourir avant d'entrée en vigueur, elles reflètent clairement le besoin de réformes capitales.
Alors, pour se prémunir d'une éventuelle baisse des prises en charge, ADP Assurances encourage ses clients à opter pour une meilleur mutuelle santé.