Comment se protéger contre une perte d'autonomie ?
J’ai 50 ans et je souhaiterai avoir des conseils pour réduire les risques d’être dépendant physiquement et mentalement et pour anticiper financièrement ce risque. Dois-je contracter une assurance ? Mon épargne suffit-elle ? Quels sont les gestes du quotidien qui permettent de réduire les risques de dépendance ?
Personne n’est à l’abri d’une perte d’autonomie. En effet, le vieillissement n’est pas la seule cause de dépendance. Cet état de santé peut également intervenir à la suite d’un accident ou d’une maladie. Il peut également s’agir d’un handicap qui se déclare à la naissance ou progressivement.
Perdre son autonomie affecte le quotidien de la personne dépendante mais aussi son entourage. En plus de ces difficultés dans la vie de tous les jours et d’une dégradation de la santé, il ne faut pas oublier l’aspect financier d’une perte d’autonomie.
L’aménagement du lieu de vie en cas de maintien à domicile représente un coût ainsi que tous les services d’aides à la personne. Un hébergement en Ehpad nécessite également un certain budget.
Se prémunir financièrement contre la dépendance
Les aides publiques comme l’APA ne suffisent pas à couvrir tous les frais engendrés par la perte d’autonomie. Il est donc essentiel d’anticiper la question financière en optant pour la souscription d’une assurance dépendance.
Bien que ce soit un contrat à fonds perdus (vous ne récupérez pas l’argent versé si le risque, c’est-à-dire la perte d’autonomie, ne survient pas), il s’agit d’un investissement qui vous permettra de faire face à la plupart des dépenses liées à l’état de dépendance.
Ce contrat se matérialise par le versement d’une rente mensuelle ou d’un capital dès lors que le niveau de dépendance assuré est atteint. Généralement, ce genre d’assurances propose également des services en corrélation avec la perte d’autonomie comme une aide pour le ménage ou la livraison des repas.
Se protéger contre la dépendance au quotidien
Bien qu’il n’existe pas de recettes magiques pour éviter de subir une perte d’autonomie, certaines habitudes permettent de réduire le risque que cela arrive. Ainsi, une personne en bonne santé avec une bonne hygiène de vie a moins de risques de déclarer une maladie entrainant un état de dépendance qu’une personne n’ayant pas un mode de vie sain. Il est ainsi conseillé :
- de pratiquer régulièrement une activité sportive : cela peut commencer par prendre les escaliers au lieu de l’ascenseur ou par se déplacer à pied au lieu d’utiliser sa voiture, puis progressivement s’orienter vers une activité sportive régulière (marche, vélo, piscine, salle de sport, etc.) ;
- d’adopter une alimentation saine et équilibrée : la consommation de plats industriels et de junk-food doit être limitée. Il faut également éviter de manger trop gras et trop sucré ;
- de limiter les excitants comme l’alcool et le café ;
- d’éviter les drogues et les produits addictifs comme le tabac et l’alcool ;
- de consulter régulièrement son médecin de traitant et de bien réaliser les dépistages préconisés ;
- de garder une vie sociale afin de stimuler son cerveau.