L'assurance dépendance couvre-t-elle uniquement la dépendance physique ?
J’hésite à souscrire une assurance dépendance pour anticiper une éventuelle perte d’autonomie avec l’âge. L’une de mes craintes est que ce type de contrat ne concerne que les situations de dépendance physique. Or le risque de dépendance intellectuelle est important en vieillissant. Celui-ci est-il également pris en compte par les assureurs ?
Souscrire une assurance dépendance est une option intéressante pour anticiper les risques de perte d’autonomie liés à l’âge, mais aussi à un accident ou une maladie. En effet, la dépendance ne concerne pas uniquement les personnes âgées.
Le fonctionnement d’un contrat d’assurance dépendance est relativement simple. En versant régulièrement une cotisation à votre assureur, vous bénéficiez d’un capital ou d’une rente mensuelle selon les modalités indiquées dans votre contrat.
Toutefois, chaque assureur reste libre de conditionner le versement de cette rente ou de ce capital à un niveau de dépendance qu’il pourra évaluer selon ses propres modalités. Il convient donc de vérifier le degré de perte d’autonomie couvert par le contrat avant de choisir celui qui vous convient le mieux, ainsi que les modalités d’évaluation.
Les dépendances intellectuelles sont aussi prises en compte
Les garanties d’un contrat d’assurance dépendance couvrent autant la perte d’autonomie physique que les difficultés psychiques. Ainsi, la police d’assurance prend également en charge la dépendance intellectuelle qui peut survenir dans le cadre de certaines maladies comme la maladie d’Alzheimer.
Le problème est que ces maladies sont le plus souvent évolutives, ce qui peut poser des difficultés en termes d’évaluation du niveau de dépendance. Certains contrats exigent, en effet, que la perte d’autonomie soit stabilisée pour procéder au versement du capital et de la rente.
Il convient également de vérifier que votre contrat prend en charge la dépendance partielle et pas seulement la dépendance totale. En effet, une perte d’autonomie liée à une baisse des facultés intellectuelles est le plus souvent partielle dans un premier temps. Il est donc important de veiller à ce que la perte d’autonomie soit couverte qu’elle soit totale ou non.
A savoir : votre assureur n’est pas tenu par les conclusions de votre médecin ou par le fait que vous perceviez l’APA. Il peut avoir ses propres critères d’évaluation de l'invalidité et faire appel à son propre médecin.