Qu'est-ce que la couverture en points dépendance ?
Je viens de changer d’employeur. Ma nouvelle entreprise a mis en place un contrat de prévoyance collectif qui prévoit une couverture en points dépendance. C’est la première fois que je souscris un tel dispositif. A quoi cela correspond-il ?
Les employeurs ont la possibilité de souscrire pour leurs employés des contrats de prévoyance collectifs. Cela fonctionne comme les mutuelles d’entreprise sans le caractère obligatoire. Aucune obligation ne pèse sur un employeur pour mettre en place de tels contrats au sein de son entreprise.
Parmi les contrats collectifs de prévoyance, on peut trouver des assurances dépendance. Dans le cadre des garanties dépendance collectives, on distingue 3 types de couverture :
- la couverture annuelle : le salarié percevra une rente s’il est en situation de perte d’autonomie et que cette dernière survient durant son contrat de travail ;
- la couverture viagère : le salarié percevra également une rente en cas de dépendance, y compris si celle-ci survient une fois son contrat de travail terminé. Il est couvert par cette assurance jusqu’à son décès ;
- la couverture en points dépendance : durant son contrat de travail, le salarié cumule des points dépendance qui pourront, par la suite, être convertis en rente mensuelle en cas de perte d’autonomie.
Comme pour la couverture viagère, les points dépendance acquis restent valables une fois le contrat de travail terminé. Le montant de la rente mensuelle versée dépend du nombre de points accumulés par le salarié. Il s’agit du même principe que les points retraite.
Le salarié peut d’ailleurs continuer à alimenter son compte prévoyance après son départ de l’entreprise.
Quel est l’intérêt des contrats collectifs de prévoyance par rapport aux assurances individuelles ?
Grâce aux contrats collectifs, les salariés sont amenés à cotiser beaucoup plus tôt pour certains risques. Ainsi, ils vont pouvoir payer des cotisations moins importantes. De plus, ces dernières sont mutualisées, ce qui impacte aussi leur montant.
Enfin, il faut aussi prendre en compte le fait que l’employeur participe à hauteur de 50 % minimum au paiement des cotisations, ce qui est un avantage non négligeable d’un point de vue financier.