Quelles sont les premières démarches à réaliser en cas de perte d'autonomie ?

La perte d’autonomie se caractérise par une difficulté à réaliser certains gestes de la vie quotidienne seul. Cela peut concerner le fait de se déplacer, de se nourrir, de se laver, etc. La perte d’autonomie peut aussi se matérialiser au niveau psychologique avec des troubles de la mémoire, du langage.

Si vous constatez que votre père, votre mère ou un membre âgé de votre famille présente ces signes, vous pouvez prendre rendez-vous avec son médecin traitant. C’est lui qui doit être le premier interlocuteur lorsqu’une perte d’autonomie est suspectée. Il connait bien la personne âgée et pourra estimer si ces signaux sont alarmants ou non.

Il saura également vous orienter vers les services et organismes compétents qui pourront vous aider à mettre en place soit un maintien à domicile, soit un accueil familial, soit un hébergement en Ehpad.

Dans tous les cas, il restera un interlocuteur central durant toute la prise en charge de la dépendance.

Les organismes auprès desquels vous adressez en cas de perte d’autonomie

Le CCAS (Centre Communal d’Action Sociale) ou le CLIC (Centre local d'information et de Coordination) sont généralement vos premiers interlocuteurs. Ils vous mettront en relation avec une assistante sociale qui pourra vous épauler et vous guider parmi toutes les démarches.

Si la perte d’autonomie concerne des personnes de moins de 60 ans, vous pouvez directement vous adresser à la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées).

Des aides financières sont disponibles pour vous aider dans la mise en œuvre de la solution choisie face à la perte d’autonomie du senior :

• APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) pour les plus de 60 ans : elle est basée sur le niveau GIR de dépendance ;
• PCH (Prestation Compensatoire du Handicap) pour les moins de 60 ans.