Quels sont les risques couverts par une assurance dépendance ?
J’hésite à souscrire une assurance dépendance et m’interroge sur la pertinence d’un tel contrat ? Quels sont les risques couverts par un contrat d’assurance dépendance ?
Une assurance dépendance est un contrat de prévoyance, c’est-à-dire un contrat qui permet d’anticiper un risque qui peut impacter ses revenus, son mode de vie, etc. Aux côtés de l’assurance dépendance, on trouve les assurances décès, les assurances vie, les assurances obsèques, etc.
Les assurances dépendance couvrent généralement les risques liés à la perte d'autonomie et à l'incapacité à effectuer des tâches quotidiennes. Elles offrent une protection financière pour les personnes qui ont besoin d'une aide pour accomplir des tâches telles que le ménage, la préparation des repas, le transport et l'aide à la toilette.
Ces assurances peuvent également couvrir le coût des soins médicaux et des aides techniques qui peuvent être nécessaires pour permettre aux bénéficiaires de rester dans leur domicile. Elles peuvent aussi financer les frais liés à un hébergement en Ehpad.
Les garanties et les risques d’une assurance dépendance
Les garanties proposées par une assurance dépendance peuvent varier en fonction de la compagnie d’assurance et des différents contrats proposés. Elles peuvent prendre la forme d’un capital et/ou de rentes mensuelles.
Les risques couverts varient également en fonction des contrats. Il est donc important de bien comparer les assurances dépendance avant d’en souscrire une. Les risques pouvant ouvrir droit à une indemnisation peuvent être :
- l’invalidité ;
- la dépendance partielle et/ou totale due à la maladie ou à un accident.
Il est essentiel de bien lire les définitions inscrites dans le contrat pour savoir ce que recouvre l’invalidité pour l’assureur ainsi que la dépendance. Cette dernière peut être limitée à la dépendance physique ou également inclure la dépendance psychologique. L’assurance ne peut indemniser que la dépendance totale et non la dépendance partielle.
Il faut également vérifier les modalités d’appréciation de la perte d’autonomie par l’assureur. Celui-ci reste libre dans le choix de ces dernières.