Quelle cotisation choisir pour mon assurance obsèques ?
En me renseignant sur les assurances obsèques, j’ai vu qu’il y avait plusieurs types de cotisations. Laquelle est la plus avantageuse ? Quels sont les critères à prendre en compte ? Comment choisir la cotisation pour son assurance obsèques ?
Effectivement, il existe 3 types de cotisations pour financer une assurance obsèques :
- cotisation unique : vous réalisez un seul versement d’un montant assez important. Il va ensuite fructifier avec les intérêts annuels pour atteindre le capital désiré ;
- cotisation temporaire : vous versez une somme de façon régulière (tous les mois, tous les trimestres, tous les semestre ou tous les ans) pendant une période donnée afin d’atteindre le capital voulu ;
- cotisation viagère : vous versez une somme fixe de façon mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle de la date de souscription du contrat jusqu’à votre décès, peu importe que le capital soit constitué dans l’intervalle.
Comment choisir le type de cotisations d’assurance décès ?
Elles présentent toutes des avantages et des inconvénients. Les deux principaux critères qui peuvent vous permettre de choisir le mode de financement de votre convention obsèques sont l’âge que vous avez au moment de la souscription et le capital que vous souhaitez constituer pour couvrir les frais de vos funérailles.
Le choix d’une cotisation unique nécessite de disposer d’un apport suffisant pour faire le versement qui devra ensuite fructifier. C’est une solution qui est conseillée pour les seniors. En effet, les assureurs refuseront de leur accorder un contrat avec des cotisations viagères ou temporaires car la probabilité que le décès survienne avant la constitution du capital est trop importante.
Les cotisations temporaires s’adressent aux personnes jeunes qui peuvent se permettre de cotiser longtemps et ainsi de ne pas avoir à verser des sommes trop importantes pour les primes d’assurance.
Les cotisations viagères ne sont pas intéressantes pour les personnes de moins de 55 ans car elles risquent de payer une somme plus importante que le capital souscrit. Ce type de cotisation présente donc un risque pour l’assureur et l’assuré. En effet, le capital souscrit reste garanti peu importe que le total cumulé des cotisations soit inférieur ou supérieur à ce dernier.