Mon enfant est étudiant. A quel régime est-il affilié ?
J’ai appris que la sécurité sociale étudiante était supprimée. Mon fils commencera ses études universitaires l’année prochaine. Sous quel régime sera-t-il affilié ?
En effet, la loi sur l'orientation et la réussite des étudiants (ORE) a supprimé la sécurité sociale étudiante. Cette suppression sera effective au 1er septembre 2019. L’année 2018-2019 est considérée comme une année de transition avant que tous les étudiants ne bénéficient du même régime à partir de la rentrée 2019.
Depuis cette année, les étudiants qui s’inscrivent pour la première fois dans des études supérieures n’ont plus à s’acquitter du montant d’affiliation à la sécurité sociale étudiante qui était de 217 €.
Ces étudiants continuent à être couverts par le régime d’assurance maladie dont ils bénéficient durant le lycée. Il s’agit le plus souvent de celui de leurs parents.
Un étudiant peut également demander à être rattaché à la personne avec laquelle ils vivent en concubinage.
Pour les étudiants qui poursuivaient déjà des études supérieures et qui étaient déjà affiliés à la sécurité sociale des étudiants, ils dépendent également du régime général d’Assurance maladie et ne sont donc plus redevables des frais d’affiliation. Par contre, pour des raisons pratiques, ils restent affiliés à leur mutuelle étudiante qui sert de relais entre eux et le régime général.
Qu’en est-il des complémentaires santé pour les étudiants ?
Les étudiants ont le choix entre 3 possibilités pour compléter leur couverture santé avec une mutuelle :
- être inscrit sur la complémentaire santé de leurs parents en tant qu’ayants droits : cela permet aux familles de garder la même organisation qu’au lycée ;
- souscrire une mutuelle étudiante auprès d’un des anciens organismes en charge de la sécurité sociale étudiante ;
- souscrire un contrat individuel d’assurance santé auprès d’un assureur généraliste qui pourra leur proposer des formules de base de type hospitalisation seule, pack essentiel (…) qui présentent l’avantage de ne pas être onéreuses et qui répondent aux besoins des plus jeunes qui sont moins souvent malades. Il reste cependant important de bénéficier d’une bonne prise en charge de l’hospitalisation.