Les travailleurs non salariés ne dépendent pas de la caisse primaire d’assurance maladie pour leur couverture sociale. Ils sont affiliés au régime social des indépendants (RSI). C’est également le RSI qui gère la prévoyance et la retraite des TNS commerçants, artisans ou industriels. Par contre, les professions libérales ou assimilées ainsi que les avocats dépendent de caisses professionnelles.
Le régime social des travailleurs non salariés est moins avantageux que celui des salariés.
Il est d’ailleurs au cœur des sources d’inquiétudes des TNS. En effet, ils sont nombreux à s’inquiéter de leur faculté à maintenir un niveau de vie suffisant pour leur famille en cas de coup dur (invalidité, accident, cessation d’activité, etc.).
Ils ne sont que 44% à avoir souscrit une assurance incapacité et invalidité et 46% à avoir souscrit une assurance décès.
Le coût de ces assurances est la principale raison pour laquelle ils sont si peu nombreux à avoir choisi ces garanties. Pourtant leur régime de base ne leur assure pas une prise en charge suffisante en cas d’arrêt maladie, d’incapacité et même de décès.
Afin d’améliorer cette situation, la loi Madelin a mis en place un dispositif d’incitation fiscale permettant de déduire le montant des cotisations des revenus imposables. Cela concerne :
- certains contrats d’assurance santé : contrairement aux salariés, les TNS ne peuvent pas bénéficier de la mutuelle d’entreprise. Ils doivent donc souscrire une mutuelle santé pour indépendants ;
- certains contrats d’assurance prévoyance, épargne retraite et/ou garanties chômage : en effet, le régime social des travailleurs non salariés est moins protecteur que le régime général.