Souscrire une assurance décès

Un décès prématuré peut avoir des conséquences sur la stabilité financière d’un foyer.

Selon le rapport 2017 de la Drees sur "L’état de santé de la population en France", près d’une personne sur 5 décède avant l’âge de 65 ans. Ce taux de mortalité prématurée est important.

Dans de telles circonstances, le conjoint et les enfants se retrouvent dans une situation de détresse psychologique à laquelle des soucis financiers peuvent s’ajouter. C’est pourquoi il est conseillé de souscrire une assurance décès pour anticiper ce risque et préserver son foyer.

Quels sont les risques couverts ?

Comme son nom l’indique, une assurance décès est une garantie de prévoyance familiale qui couvre le décès de l’assuré. Mais certains contrats peuvent limiter le versement du capital à des causes de décès précises.

Ainsi, il n’est pas rare que des assurances proposant des cotisations attractives excluent de leurs garanties tout décès dont la cause n’est pas extérieure et imprévisible. Ce type de clause exclut, par exemple, les accidents vasculaires, les suicides, les longues maladies, etc.

L’incapacité permanente peut également être couverte par une assurance décès.

Pourquoi souscrire une assurance décès ?

Lors de la conclusion d’un crédit immobilier, la souscription d’une assurance emprunteur est obligatoire. Ainsi, en cas de décès, le crédit est pris en charge par l’assurance. Mais ce type de contrat n’est pas suffisant pour apporter une stabilité financière au foyer. En effet, il va devoir faire face à d’autres frais comme la scolarité des enfants ou les dépenses liées à l’alimentation.

L’assurance décès va permettre aux bénéficiaires enregistrés de percevoir un capital

  • anticiper les frais liés à la poursuite des études de ses enfants ;
  • préserver l’avenir de ses enfants, notamment en cas de disparités importantes de revenus entre les parents ou d’un parent isolé ;
  • pallier l’absence du salaire de l’assuré au sein du foyer ;
  • faciliter la transmission d’une partie de son patrimoine ;
  • protéger son concubin en le désignant comme bénéficiaire.

Quand mettre en place un capital décès ?

Il est possible de souscrire une assurance décès jusqu’à un certain âge. Cette limite dépend des assurances. Généralement, elle se situe entre 65 et 85 ans.

Plus l’assuré souscrit tard à une garantie décès, plus les cotisations seront élevées. Pour bénéficier de tarifs plus abordables, il est préférable de souscrire ce type de contrat jeune.

De plus, les formalités médicales sont réduite lorsque l’assuré n’est pas encore senior. Il devra répondre à un questionnaire médical. Il est important de ne pas mentir afin de ne pas entraver le versement ultérieur du capital.

Ainsi, même si cela augmente le montant des cotisations, il faut mentionner le fait d’être fumeur. En cas de réponse mensongère, le risque que le capital ne soit pas versé aux bénéficiaires existe.

Les options possibles au sein d’une assurance décès

Plusieurs options peuvent être proposées lors de la souscription du contrat d’assurance décès. Parmi les plus fréquentes, on retrouve

  • Doublement du capital en cas de décès accidentel (en complément d'une garantie obsèques) ;
  • Versement d’une rente éducation : l’assureur s’engage à verser une rente aux enfants de l’assuré en cas de décès de ce dernier afin qu’ils puissent poursuivre leurs études jusqu’à un âge déterminé dans le contrat ;
  • Invalidité permanente totale : le capital est versé dès lors que l’assuré est atteint d’une invalidité supérieure à 66%.

Il est également possible de coupler cette garantie de prévoyance avec des indemnités journalières en cas d'hospitalisation ou garantie accident de la vie privée (auprès de Henner GAV ou d'une autre compagnie de prévoyance).

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